Les stratégies de résilience de Vancouver
Le cas de la montée des eaux de False Creek
Selon les Nations Unies, environ 40 % de la population mondiale vit aujourd’hui à moins de 100 kilomètres de la côte. Par conséquent, les villes et les collectivités côtières du monde entier sont de plus en plus vulnérables aux inondations, à l’érosion des rives et aux dangers des tempêtes.
De plus, des recherches récentes de la US National Oceanic and Atmospheric Association indiquent qu’en 2016, le niveau mondial de la mer était supérieur de 82 mm à la moyenne historique enregistrée en 1993. Cela signifie que de nombreuses communautés subissent déjà des inondations côtières dues à l’élévation du niveau de la mer. Étant donné que les conditions océaniques sont différentes partout dans le monde, le niveau de la mer a augmenté beaucoup plus dans certaines régions qu’à Vancouver.
La ville de Vancouver est très consciente des nombreux endroits, personnes et habitats en péril. Ils savent que s'ils ne prennent pas des mesures pour gérer les répercussions de l’élévation du niveau de la mer, des propriétés seront endommagées, des collectivités seront déplacées, la santé humaine sera menacée et des écosystèmes côtiers essentiels seront perdus.
Les stratégies de résilience de la Ville de Vancouver face à la montée des eaux représentent un enjeu considérable pour la pérennité de la municipalité. Le risque de submersion menace des secteurs du centre-ville notamment False Creek qui pourraient être voué à disparaître dans un futur proche. C’est pourquoi, une proposition de projet pilote du cabinet d’architecture MVRDV a été mandaté par la Ville de Vancouver pour conceptualiser l’avenir urbain de False Creek dans une perspective de 2100.
Notre réflexion d’analyse urbaine s’attache à répondre à la question suivante, à savoir :
En quoi les stratégies d’adaptation de la Ville de Vancouver face aux aléas hydrométéorologiques intègrent-elles l’approche territorialiste ?