Conclusion
En conclusion de cette étude de cas du projet de MVRDV (Sea2City), ainsi que de notre recherche nous pouvons déjà d’une part mentionner l’aspect subjectif de notre approche du territorialisme du point de vue de l’analyse du projet Sea2City. En effet, l’idée de subdiviser différents courants de pensées issus de notre cadre théorique est déjà un parti pris, mais la réflexion de nos principes d’analyses sont également sujet à l’interprétation. Même si ces critères sont ceux qui se rattachent le mieux à la volonté de MVRD, il ne faut pas penser que ce sont les seuls leviers que l’on peut retrouver dans un projet de la pensée territorialiste. De plus une certaine difficulté à pouvoir quantifier certains des critères est récurrente dans l’approche du projet étudié, en effet la problématique de la montée des eaux et la demande de la ville de Vancouver pour y répondre est encore naissante et les projets ne sont pas figés, c’est pourquoi l’approche des réponses et encore assez souvent imprécise et que dans notre étude nous nous sommes appuyés sur les volontés. Pour finir nous pouvons souligner tout de même l’aspect prospectif que l’étude cas met en avant et questionne sur les solutions envisagées à court et long terme. Cette vision est un exemple sur la manière dont les projets devraient être réfléchi dans le temps. De plus les critères soulevés dans notre analyse ( biodiversité, densité, mobilité, robustesse/adaptabilité, implication citoyenne, et espace communautaire ), permettent à la fois d’inclure le phénomène de résilience d’un point de vue architectural mais également communautaire. Ces principes ont trop souvent étaient dissociés des projets urbains, et doivent aujourd’hui faire face aux différents risques et enjeux engendrés par le réchauffement climatique.